NOUVELLE AEROGARE ARRIVEE

Les travaux de génie civil se sont achevés fin mai sur le chantier de la Nouvelle Aérogare Ouest, après le coulage du plancher haut du niveau 0.  

Le bâtiment de la Nouvelle Aérogare Ouest se composera de deux parties. La partie inférieure est une structure en béton armé, la partie supérieure une structure mixte constituée de bois et de métal, avec une façade en ventelles inclinables qui participe à l’efficacité de la ventilation naturelle de l’intérieur du volume de la salle d’arrivée.  

Les travaux de génie civil démarrés en novembre 2021 se sont achevés fin mai 2022 sur le chantier de la Nouvelle Aérogare Ouest, après le coulage du plancher haut du niveau 0. Le démarrage des travaux a été effectif après deux mois de préparation de chantier. Les travaux de terrassement ont d’abord permis d’atteindre le bon sol, offrant une capacité portante suffisante, en déblayant des matériaux sur 40cm à 1,5m selon les zones et leurs caractéristiques géologiques.  

Les travaux de génie civil ont commencé en janvier 2022, après les congés de BTP. Le sol a été recouvert d’un remblai technique, avant le coulage du dallage et le montage des grues, mi-février 2022. Les premiers éléments de coffrage du plancher ont été mis en place début avril 2022, puis le coulage du béton a démarré coté montagne, pour avancer progressivement vers les pistes. Il s’est terminé fin mai 2022, clôturant la phase de génie civil.  

Une étape délicate des travaux de gros œuvre a été la réalisation des poteaux inclinés dans la structure portante, au niveau 0. Ces pièces renforcent la résistance au vent et garantissent la stabilité du bâtiment en cas de séisme. Au nombre de 16, ces poteaux de 7,60m de longueur ont été préfabriqués en usine au Port puis acheminés sur le site ou ils ont été enfilés sur des aciers en attente.

Des règles de sécurité très strictes s’appliquent sur le chantier de la Nouvelle Aérogare Ouest, qui a également nécessité de modifier certaines règles de circulation aérienne.  

Responsable de la Sécurité Aéroportuaire à l’aéroport de La Réunion Roland Garros, Patrick Lacaille a été chargé d’étudier, bien avant le démarrage des travaux, l’impact de ces derniers sur le fonctionnement de la plate-forme. Il s’est d’abord appuyé sur l’expertise de la Local Runway Safety Team, qui regroupe toutes les catégories de pilotes utilisant l’aéroport, pour élaborer des mesures de réduction des risques qui ont été, par la suite, approuvées par la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile (DSAC). De plus, les salariés, qui doivent intervenir sur le chantier, ont tous été sensibilisés aux règles de sécurité d’une plateforme aéroportuaire en activité.  

“ Une attention particulière a été portée au risque FOD (Foreign Object Debris), explique Patrick Lacaille, pour éviter tout écoulement de boue ou toute projection d’objets en direction des pistes”. Un espace libre large de 3 mètres a ainsi été créé en limite de chantier, côté mer. La grue la plus proche des aires de stationnement a d’autre part été bridée de manière à ce que la sangle suspendue à son bras ne survole jamais la voie de circulation des véhicules de pistes.  

La présence de deux grues à tour, obstacles susceptibles de gêner les manœuvres d’un avion en difficultés, à également impliqué une modification de l’altitude minimale à laquelle les pilotes prennent, ou pas, la décision d’atterrir. De plus, ces grues à tour sont génératrices de brouillage envers les systèmes de radionavigation, notamment dans l’axe sud-ouest. Cela a nécessité une limitation de l’utilisation de ces moyens par les aéronefs pendant la durée des travaux.  

Les façades de la nouvelle aérogare, qui seront terminées en mars, sont constituées d’une combinaison de parois vitrées et de lames orientales qui vont garantir la ventilation naturelle du bâtiment.  

L’architecture de la nouvelle aérogare ouest, imaginée par AIA Life Designers et OIivier Brabant, obéit aux principes bioclimatiques. Elle tire le meilleur parti des conditions météorologiques locales pour réduire les consommations énergétiques du bâtiment tout en garantissant son confort thermique intérieur. En l’occurrence, il a été choisi d’exploiter les vents qui soufflent quasiment en permanence du Nord-Est sur l’aéroport pour aérer naturellement le nouveau terminal.  

Le système retenu vise à évacuer la chaleur tout en abaissant de plusieurs degrés la température ressentie par le corps humain. Pour cela, le bâtiment a été orienté face aux vents dominants, une partie de ses façades est constituée de ventelles, des lames orientables laissant passer l’air et un canyon longitudinal, la pompe aéraulique de l’ouvrage, en faitage de toiture.  

Ainsi, le vent pourra pénétrer dans l’aérogare, en rafraichir l’atmosphère intérieur avant de s’en échapper par le haut via le canon et par la façade opposée également équipée de ventelles. Quand le vent est insuffisant, des brasseurs d’air de grandes dimensions prendront le relais. Seuls quelques locaux techniques et bureaux, fermés pour des raisons fonctionnelles ou de sécurité, auront recours à la climatisation assistée.  

Plusieurs dispositions ont d’autre part été prises pour empêcher l’entrée de la pluie dans le bâtiment, quand des précipitations se conjuguent à des vents forts. Des débordements de toiture limitent ce risque, ainsi que les apports solaires, et un garde-corps sera créé le long des façades intérieures pour éloigner le public d’éclaboussures éventuelles... et empêcher les enfants de se les doigts dans les ventelles.  

En même temps que prend forme le circuit de convoyage des bagages à l’arrivée dans la nouvelle aérogare, un nouveau système de traitement des bagages au départ est installé sous l’aérogare actuelle.  

La construction de la nouvelle aérogare dédiée aux arrivées a permis de libérer des espaces au niveau inférieur de l’aérogare pour doter l’aéroport La Réunion Roland Garros d’un système de traitement des bagages conforme aux dernières normes européennes.  

La réglementation communautaire lui impose en effet un contrôle intégral de tous les bagages au départ au moyen d’un tomographe (ou EDS, Explosive Detection System), pour faciliter la détection d’explosifs, à compter du 1er mars 2024. Jusqu'à présent, tous les bagages sont examinés par des appareils à rayons X classiques, seuls les bagages douteux sont inspectés au moyen d’un tomographe. L’investissement dans ce nouveau système de traitement des bagages (STB) s’élève à 15 millions d’euros. L’installation des deux lignes de convoyage, de deux tomographes – pesant 8 tonnes chacun – et des carrousels à bagages est en cours d’achèvement. Pas moins de 440 moteurs équipent les convoyeurs, qui forment un circuit complexe permettant la procédure d’inspection du contenu des valises sans arrêt des tapis. Si l’une d’elle est considérée comme douteuse par la machine, elle est automatiquement dirigée vers un circuit secondaire tournant plus lentement. Un opérateur examine alors le scan 3D du bagage, renvoyé dans le circuit principal si le doute est levé. Dans le cas contraire, il est évacué vers un contrôle ultime, qui peut se terminer par son ouverture en présence du passager.  

Les bagages au départ termineront leur parcours au niveau des pistes, sous la nouvelle aérogare, d’où ils sont acheminés vers les avions. La salle d’arrivée de la nouvelle aérogare est pour sa part équipée de trois carrousels à bagages, alimentés à partir du niveau inférieur.  

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Le plancher de la Nouvelle Aérogare Ouest a été construit en corps creux : une technique innovante qui a permis d’économiser du béton et de réduire la taille des poutres qui le soutiennent.

La Nouvelle Aérogare Ouest comptera un seul plancher, celui qui couvre le niveau 0 et sur lequel marcheront les passagers venant récupérer leurs bagages à l’arrivée. La structure était initialement prévu en béton armé traditionnel, avant que SBTP-SOGEA, entreprise en charge du gros œuvre, propose à l'aéroport une solution en corps creux. Cette technique, en plein développement en Europe et qui a été mise en œuvre une seule fois à La Réunion – dans le bâtiment « Décathlon » de Primat – consiste à placer des caissons en plastique creux dans la structure du plancher. Elle permet d’économiser du béton, d’alléger le poids du plancher et de réduire la taille des poutres entre les poteaux porteurs. La réduction considérable des poutres en sous-face de plancher est également un avantage considérable lors de l'exploitation du bâtiment, le cheminement des différents réseaux y sera largement facilité.

De plus, ce mode constructif permet également un temps de pose raccourci par rapport au coulage d’un plancher traditionnel. L’économie de béton réalisée sur l’opération est estimée à 140 m3.

Le plancher de la future aérogare aura une autre particularité. Il ne recevra aucun revêtement et conservera une esthétique minérale brute, en béton lissé. Pour assurer sa pérennité et sa durabilité, la surface a été recouverte d’une couche de protection en poudre de quartz venant durcir la couche supérieure de la dalle, qui sera arpentée par les passagers et leurs chariots à bagages. A mesure de son polissage, le sol de l’aérogare prendra ainsi une patine minérale homogène.

L’ossature métallique du bâtiment de l’aérogare et sa charpente, combinant bois et métal, forment une structure solidaire dont le montage exige une grande précision.

Le montage de la structure métallique de la Nouvelle Aérogare Ouest a débuté fin mai, dès la livraison du gros œuvre en béton. Cette opération se chevauche avec le levage et le montage des éléments en bois lamellé-collé de la charpente, commencés mi-août. Le chantier avance ainsi, de la montagne vers la mer. Les arbalétriers – les poutres principales de la charpente, reconnaissables à leur profil courbe – sont hauts de 2,50 m et leur longueur, variable, peut atteindre 25 m. En raison de leurs dimensions, une partie de ces éléments sont stockés sur place mais pas la totalité. Leurs éléments arrivent le matin en convoi exceptionnel sur le chantier, où ils sont assemblés au sol avant d’être levés par une des deux grues. D’abord maintenues à l’aide d’amarres provisoires, les poutres sont fixées sur la structure, au centimètre près, par une équipe postée sur une nacelle télescopique. Des éléments mixtes bois et métal viennent ensuite solidariser les poutres entre elles.

Dès la fin août, le montage de l’ossature secondaire a pu débuter côté montagne. Elle est constituée de pannes et d’éléments de contreventements, en bois et en métal, sur lesquels sera ensuite posée la toiture. Les premières feuilles d’aluminium qui constitueront la couverture de la Nouvelle Aérogare Ouest seront mises en place fin septembre.

La ventilation naturelle de la nouvelle aérogare sera pilotée par un ensemble d’automatismes en fonction des données météorologiques transmises en temps réel par deux stations.

Le confort thermique à l’intérieur de la nouvelle aérogare sera garanti par des automatismes qui régleront les ouvertures des façades et actionneront les brasseurs d’air en fonction des conditions météorologiques. Deux stations météo seront installées sur l’aérogare existante, notamment pour connaître en temps réel l’orientation du vent et de la pluviométrie.

Chaque ensemble de ventelles sera équipé d’une motorisation communicante pouvant l’incliner par paliers, afin de créer le courant d’air voulu mais aussi d’assurer le renouvellement de l’air intérieur, indispensable pour des raisons sanitaires.

Une attention particulière sera portée aux conditions hivernales : les alizés qui soufflent de manière soutenue pendant l’hiver austral peuvent également être source d’inconfort s’ils provoquent une ventilation intérieure trop forte et trop fraîche.

Le pilotage automatique pourra céder la place à un pilotage manuel pendant les périodes d’alerte cyclonique maximale. Toutes les ouvertures seront condamnées, sans conséquence sur le confort intérieur puisque les aérogares seront alors fermées au public.

La première année d’exploitation, en 2024, permettra d’ajuster les paramètres issus des essais en soufflerie. En l’absence de références internationales, l’aéroport Roland Garros sera ainsi un laboratoire et un démonstrateur bioclimatique qui devrait attirer les regards de toutes les infrastructures désireuses de réduire leur impact environnemental.

Largement automatisé, le nouveau système de traitement des bagages repose sur une architecture informatique conçue pour assurer la continuité de l’exploitation en toutes circonstances. 

La bonne gestion du flux des bagages est une des composantes les plus importante de la qualité de service d’un aéroport. Pour la garantir, de multiples mesures sont prises, dès la conception d’un système de traitement des bagages. De multiples sécurités ont été prévues dans son architecture informatique, puisque l’informatisation du système est très poussée. Le code barre d’identification de chaque bagage sera lu automatiquement par des machines positionnées sur le circuit, afin de permettre son suivi, du début à la fin de la chaîne de convoyage et de contrôle de son contenu. De nombreuses interfaces ont été créées entre les systèmes d’information du STB, de la Société Aéroportuaire et des compagnies aériennes. 

Les solutions de sécurité mises en œuvre ont été définies en étroite concertation par le groupement ALFACO et la Direction des systèmes d’information de la Société Aéroportuaire. Les serveurs informatiques du système de traitement des bagages sont ainsi hébergés en redondance dans chacun des deux data centers dont dispose l’aéroport La Réunion Roland Garros. Un réseau de fibre optique a été spécifiquement déployé pour garantir la continuité de la circulation de l’information entre les serveurs et les locaux informatiques qui accueillent les commutateurs faisant communiquer les matériels informatiques entre eux. La STB est d’autre part soumis aux dernières réglementations en matière de cybersécurité, dont les exigences ont été intégrées dans le cahier des charges du projet. 

La mise en place du système a été confiée au groupement ALFACO, constitué d’entreprises européennes spécialisées :  

• ALFYMA (ingénierie et fourniture des composants mécaniques, dont les moteurs) et son sous-traitant CDNI pour les mises en œuvre des éléments mécaniques) ; 

• EQUANS (mandataire du groupement fourniture des composants électriques et automatisme, ingénierie électrique, informatique, automatisme et intégration et mise en œuvre des parties électriques et, automatisme, responsable de l’intégration de l’ensemble du système), et son sous-traitant MDM (Maintenance Des Mascareignes, fourniture d’une partie des équipements électriques, mise en œuvre de la partie électrique du projet) 

• COFELY (exploitation technique et maintenance) 

Les deux grues à tour montées sur le chantier dans la semaine du 14 février 2022 ont été dimensionnées pour être en mesure de soulever des charges importantes en bout de flèche. Identifiées comme G1 et G2, elles ont toutes les deux respectivement 60 m et 52 m de flèche.

Le poids de certains éléments de charpente, dont la mise en place commence en cette fin mai 2022, a dicté les dimensions des deux grues à tour montées sur le chantier de la NAO. Pendant la phase de génie civil, elles ont permis de soulever les coffrages, les armatures préfabriquées et la benne permettant de couler le béton. Leur présence a nécessité une modification des procédures d’atterrissage par l’Aviation Civile. Les pilotes sont également informés que le signal des instruments de radionavigation ne doivent pas être pris en compte dans le rayon où se trouvent les grues. Chacune d’elles a d’autre part été équipée de trois signaux lumineux rouges sur leur flèche, allumés chaque nuit comme l’exige la réglementation aéronautique.

Des visites du chantier de la Nouvelle Aérogare Ouest sont organisées chaque mercredi pour les membres de la communauté aéroportuaire qui en font la demande.

Chaque mercredi matin attire son lot de visiteurs sur le site de la future Nouvelle Aérogare Ouest. Ce jour-là, les membres de la communauté aéroportuaire sont invités à découvrir les coulisses et les caractéristiques du grand chantier, sous la conduite de l’équipe NAO de l’aéroport. Un cheminement balisé est mis en place chaque semaine, en fonction de l’avancement des travaux, pour garantir la sécurité de tous.

Les équipements de protection individuels (EPI) sont fournis, jusqu’à 10 personnes sont acceptées par visite. La demande est forte et plusieurs visites s’enchaînent parfois dans la matinée. Les demandes d’inscription sont à adresser à : direction.nao@reunion.aeroport.fr

Après une volonté forte de faire découvrir le projet NAO au plus grand nombre, des visites sont également prévues avec les établissements scolaires ayant un lien avec le monde du BTP, comme la visite des classes de CAP et BAC PRO du Lycée Jean Hinglo du Port qui a eu le lieu le 18 août 2022. Les professionnels de l'aviation et du tourisme ont également déjà bénéficié de ces visites.

Pour les besoins du chantier, le local où sont traités les litiges bagages a été déplacé au sein de la salle d’arrivée de l’aérogare actuelle.

L’aérogare actuelle et la future aérogare ouest seront reliées par une galerie qui conduira les passagers à l’arrivée vers la future salle de livraison des bagages. La création de cette galerie a nécessité la démolition préalable du local de traitement des litiges bagages, dans la salle d’arrivée actuelle. Pour le remplacer, des nouveaux locaux ont été construit près du tapis à bagages C3 – le plus proche de la sortie – pour accueillir les équipes d’Air Austral, RAA et Samsic en charge de gérer ces litiges. La date des travaux a été choisie afin de ne pas perturber la population de taphiens de Maurice, espèce de chauve-souris protégée qui a élu domicile dans la structure de l’aérogare.

Lycéens, apprentis et étudiants se succèdent chaque mercredi sur le chantier, jour de visite qui permet de faire connaître les métiers du BTP aux jeunes Réunionnais.

La Société Aéroportuaire incite les jeunes réunionnais à visiter le chantier de la Nouvelle Aérogare Ouest, vitrine du savoir-faire constructif local, qui suscite également l’intérêt de nombreux professionnels. Depuis la rentrée 2022-2023, des lycéens, des apprentis et des étudiants sont régulièrement accueillis sur le site et guidés par des encadrants de la Direction NAO de l’aéroport, sur un parcours sécurisé au pied des grues.

La construction de l’aérogare sera également un des chantiers mis à l’honneur fin octobre lors des coulisses du BTP, manifestation organisée chaque année par la Fédération Réunionnaise du BTP à destination des jeunes afin de susciter des vocations.

Lancée en octobre dernier, la pose de la toiture de la nouvelle aérogare s’est achevée fin février, selon le calendrier prévu.

Depuis la fin février, le bâtiment de la nouvelle aérogare est hors d’eau. La pose de la toiture s’est achevée après quatre mois de travaux, entrecoupés par les congés du BTP en fin d’année. Un procédé innovant, celui de la société allemande Kalzip, a été mis en œuvre. Il a consisté à poser des bandes d’aluminium reconstitué de 60 cm de large et d’une longueur pouvant atteindre 40 mètres, soulevées à l’aide d’un palonnier spécial, cintrés et sertis selon des angles d’une grande précision. Le procédé a permis de limiter le nombre de fixations de la toiture sur la charpente et de réduire le temps de pose. Du zinc a été utilisé sur une partie de la couverture, sur les rives et les sous-faces visibles du sol, afin de conserver une cohérence architecturale avec l’aérogare existante.

La construction de l’aérogare sera présentée dans un documentaire de 52 minutes consacré aux chantiers aéroportuaires français, prochainement diffusé sur RMC Découverte.

Fin janvier, l’aéroport Réunion Roland Garros a accueilli la journaliste Clémence Rabeau, chargée par la chaîne RMC Découverte de réaliser un documentaire de 52 minutes sur plusieurs chantiers aéroportuaires en cours, en France. Le sujet présentera notamment la construction d'un nouveau hall à l'aéroport de Marseille-Provence, ainsi que la création d’un nouveau centre de contrôle à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur. « La construction de la nouvelle aérogare bioclimatique a été un des sujets les plus intéressants de mon enquête, témoigne Clémence Rabeau. J’ai trouvé le projet à la fois très beau et très ingénieux, en mettant à profit les conditions météo locales pour rafraîchir naturellement le bâtiment ». La réalisatrice a tourné avec deux professionnels locaux, un cadreur et un droniste. Le montage du sujet sera terminé en avril.

Le chantier de la nouvelle aérogare est au stade des finitions, en cette fin d’année 2023. La mise en service est programmée en février 2024. 

De nombreuses entreprises s’activent encore dans les locaux de la nouvelle aérogare, en ce mois de novembre 2023, pour poser les derniers équipements et effectuer les programmations informatiques. Les finitions vont bon train en vue du passage de la commission de sécurité, le 12 décembre. Les installations seront ensuite réceptionnées par la Société Aéroportuaire, qui réalisera des tests en grandeur nature pour s’assurer du bon fonctionnement des équipements et des procédures. La mise en service de l’aérogare arrivée est prévue en février. Les travaux ne seront pas terminés pour autant. Le chantier se poursuivra jusqu’en novembre 2024 au niveau inférieur de l’aérogare départ afin de continuer à remplacer les tapis à bagages entre les banques d’enregistrement et les nouveaux convoyeurs. Dans le courant de l’année prochaine, les postes de contrôle de la Police Aux Frontières seront d’autre part déplacés au niveau de la zone actuelle de livraison des bagages, dont les tapis seront démontés pour permettre une extension ultérieure de la salle d’embarquement. 

Le projet de la nouvelle aérogare vient d’obtenir une distinction nationale (Grand prix de l’ingénierie) et un prix international décerné par l’ACI Afrique. 

Le cabinet AIA Life Designers s’est vu remettre le 26 octobre à Paris le Grand Prix National de l’Ingénierie (GPNI) pour le projet de nouvelle aérogare de l’aéroport La Réunion Roland Garros, dont il est le concepteur. Le jury de ce concours coordonné par Syntec, la fédération professionnelle de l’ingénierie, a salué la conception bioclimatique d’une réalisation qui sera, dans le monde tropical, le premier bâtiment aéroportuaire de cette dimension ventilé naturellement. Le GPNI récompense chaque année, depuis 2006, une équipe ayant concouru à la conception d’un projet remarquable dans le domaine de l’industrie ou de la construction. 

L’aéroport La Réunion Roland Garros a, d’autre part, obtenu une reconnaissance internationale, le 17 octobre à Dakar lors de la 70ème conférence de l’ACI Afrique (Airports Council International, conseil international des aéroports) : un Prix de l’environnement et du développement durable, saluant les initiatives innovantes de ses membres. 

Plongez dans la vie d’un chantier d’exception, aux côtés des hommes et des femmes qui mettent en œuvre tout leur savoir-faire dans la réalisation de la Nouvelle Aérogare Ouest.

Le 1er épisode de votre nouvelle série dédiée au chantier est disponible !

Dans ce deuxième épisode dédié au chantier, découvrez les missions des hommes qui œuvrent pour la sécurité.

Dans ce troisième épisode, découvrez les missions des hommes qui conçoivent le système bioclimatique du bâtiment destiné aux arrivées 

Dans ce 4ème épisode de la série des artisans du voyage, découvrez les missions des hommes qui ont oeuvré à la mise en place du nouveau système de traitement des bagages au sein de la nouvelle aérogare Arrivée

Dans ce 5ème et dernier épisode des artisans du voyage, retrouvez le témoignage de nos dirigeants sur ce beau projet architectural : la nouvelle aérogare arrivée.